météo, turbulence,

transparence du ciel,
pollution lumineuse

La météo est un élément que chacun apprécie différemment en fonction de ses sensibilités. Hormis le fait que le ciel soit complètement couvert, auquel cas personne n’apprécie car il n’y a rien à faire que d’attendre des jours meilleurs, il est toujours possible de réaliser des observations et de réussir des images numériques entre deux nuages. Pour vous aider vous pouvez consulter la météo régionale au     08 36 68 02 XX (XX = N° du département). Celle-ci est assez fiable. On peut envisager la construction d’une petite station météo portable qui permettrait de quantifier chaque sortie en notant dans une fiche d'observation les relevés instantanés sur site . Ceux-ci peuvent ensuite être exploités dans une feuille récapitulative donnant une indication sur les conditions favorables à cette activité, j’ai nommé : l’imagerie numérique. Les éléments nécessaires sont : Thermomètre, Baromètre, Hygromètre, Anémomètre et girouette.

 La turbulence (appelée seeing en astronomie) est le paramètre le plus difficile à apprécier pour le débutant. Elle est provoquée par tout corps par échange thermique avec l’air environnant. Les courants atmosphériques, les instruments, le corps humain, les bâtiments environnants, l’humidité des pelouses, les forêts, le vent, les courants d’air sont autant d’éléments néfastes à la stabilité de l’air, ce qui provoque la turbulence. Autant dire que nous ne sommes pas sortis de l’auberge (voir le site de Thierry LEGAULT : http://www.astrophoto.fr/technique.html). Le scintillement des étoiles placées au dessus d’un angle de 45° donne une idée sur les conditions d’observations. Plus les étoiles scintillent, plus la turbulence est forte. Dans l’oculaire, l’immobilité ou l’agitation de l’image donne également une bonne indication. Le plus dur c’est de noter cet élément afin de le reporter sur une échelle de 1 à 4. Repérer par expérience et avec l’aide des relevés faits avec votre petite station météo, quand la turbulence est la plus faible. Dans tous les cas, il est préférable de pointer sa caméra sur un angle supérieur à 45° à chaque fois que cela est possible.

La transparence, à l’égal de la météo, est une appréciation personnelle qu’il faut apprendre à maîtriser afin que les indications soient fiables. Il ne faut pas hésiter à prendre des repères pour noter correctement ce paramètre. Celui ci est lié à l’humidité de l’air, un ciel clair est souvent sec. Ce paramètre peut éventuellement être lié à la noirceur du ciel (fond du ciel). Celui-ci peut être mesuré par un appareil appelé photomètre. Mais c’est un appareil relativement coûteux. Il existe une solution peu onéreuse pour la mesure du fond du ciel, le photomètre fabrication maison. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter le site : http://www.astrosurf.com/lcorp/photom.htm.  

 La pollution lumineuse est, quand à elle, liée au lieu de l’observation et à la présence ou non de la lune ( surtout  à proximité du sujet à observer). En ville la présence d’éclairages publics à proximité immédiate du télescope est néfaste à l’observation. On trouve sur internet ou dans les revues spécialisées des images prises en ville et de bonne qualité malgré tout. On peut être en ville et être privilégié par un endroit bien situé. Il existe malgré tout des filtres pour la pollution lumineuse (attention ! ces filtres, d’un coût assez onéreux, sont principalement destinés à une observation visuelle et non pour la prise de photo). Essayez les, si vous en possédez, avec les WebCams, les résultats seront peut-être concluants. Dans ce domaine, nous comptons sur l’expérience de tous pour remonter vos observations et faire avancer les connaissances du club.

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