ORBITE 11

ÉTUDE SUR LES ORBITES PLANETAIRES
DU SYSTEME SOLAIRE

Jean-Yves BOULAY mai 2001

INTRODUCTION

Les résultats des travaux présentés dans cette étude sur les orbites planétaires de notre Système solaire mettent en évidence les coordonnées possibles d’une orbite planétaire devant se situer au-delà de Pluton.

Basée sur les valeurs des révolutions sidérales et demi grands axes  des planètes connues (facteurs liés bien sûr par une des lois de Kepler), cette étude ne localise pas précisément un nouvel astre de notre Système solaire.

Cette hypothèse de travail dans la recherche d’une nouvelle planète donne néanmoins deux paramètres importants concernant son orbite :

Sa révolution sidérale :   332 ans

Son demi grand axe :   7 173 millions de kilomètres

Cette étude démontre également l’harmonie entre les différentes valeurs des orbites planétaires et le rôle important joué par Jupiter. L’orbite jovienne semblant partager notre système en deux sous-systèmes symétriquement liés.  

Cette étude repose sur de simples mais indéniables constatations. Bien qu’inexpliqués par les lois de la physique, les résultats présentés ici ne peuvent être ignorés ou imputés au seul hasard. La prise en compte de ces observations devrait contribuer à une meilleure  compréhension de la configuration de notre Système solaire.

DONNEES

Pour tout ce qui va suivre, les calculs de base seront exprimés en millions de kilomètres pour les distances et  en années terrestres pour les durées.

Données de base de cette étude :

planète

demi grand axe

révolution sidérale

Mercure

57,90

0,24084

Vénus

108,21

0,61518

Terre

149,60

1,00000

Mars

227,90

1,87884

Cérès *

413,64

4,60000

Jupiter

778,34

11,85967

Saturne

1 427,00

29,45721

Uranus

2 867,00

84,02026

Neptune

4 488,00

164,77100

Pluton

5 910,00

247,68000

*Cérès est pris comme référence pour étudier la cinquième orbite. C’est le plus imposant, et de loin, de tous les astéroïdes.

Comme la preuve de l’existence d’une nouvelle planète n’est pas faite ici, le terme orbite onze (ou 11) sera utilisé pour la désigner.

CONSTATATION 1

Il a été démontré que les valeurs des révolutions sidérales moyennes des planètes Neptune et Pluton sont en résonance. Leurs révolutions sidérales ont respectivement pour rapport 1 et 1,5.

Attribuons à ce rapport les valeurs 14 et 21 ; dans cette hypothèse, les valeurs de ces révolutions sidérales sont pratiquement égales à, respectivement : 14 et 21 fois celle de Jupiter. Toujours dans cette hypothèse, la valeur respective pour Uranus est égale à 7.

Il apparaît clairement sur ce graphique une progression régulière des révolutions sidérales des planètes Uranus, Neptune et Pluton. Plus précisément ces valeurs représentent respectivement 7, 14 et 21 fois celle de Jupiter. L’orbite suivante pourrait donc bien avoir pour valeur 28 fois celle de Jupiter.

R.S. de Jupiter 11,85967

calculs

planètes

R.S. réelles

2,5 fois

29,649

SATURNE

29,457

7 fois

83,018

URANUS

84,020

14 fois

166,043

NEPTUNE

164,771

21 fois

249,054

PLUTON

247,68

28 fois

332,072

ORBITE ONZE

 

D’après ce tableau il semble bien que toutes ces planètes soient en résonance les unes avec les autres. Les valeurs calculées sont très proches des réelles. On remarque également la valeur pour Saturne : 2,5 fois celle de Jupiter.

Dans les différentes constatations qui suivent la valeur supposée ici pour l’orbite onze servira de référence soi : 332,072 années de révolution sidérale et (loi de Kepler) 7173,863 millions de kilomètres de demi-grand axe. Il est néanmoins fort probable que les valeurs réelles  s’écartent quelque peu de celles estimées ici.

JUPITER ORBITE CLE

Jupiter a servi de base de calcul dans cette première constatation. Dans les  constatations 2a et 2b, les valeurs de son orbite servent de base une nouvelle fois. Dans les constatations 3a et 3b elles seront prises en double.

En fait, cette étude n’a pas uniquement pour objet de démontrer l’existence possible d’une onzième orbite ; elle porte sur la dynamique globale de notre Système solaire.

C’est sur l’orbite jovienne que s’est concentrée la plus grande masse planétaire du système. Cette orbite joue donc un rôle clé dans cette dynamique globale.

Cette orbite se trouve, de plus, être au centre de tout ce système orbital : sixième rang sur onze.

Le Système solaire semble en fait être composé de deux systèmes emboîtés l’un dans l’autre :

1er système composé par :

le Soleil
les
planètes telluriques
Jupiter

2ème système composé par :

le Soleil
(avec ses satellites telluriques)
les planètes joviennes
(avec leurs satellites) (Jupiter compris)

L’orbite 10, attribuée au couple Pluton – Charon, et l’orbite onze sont incluses (dans cette hypothèse) dans la catégorie des planètes jovienne. (Voir suppléments).

Les résultats des prochaines constatations accréditent cette théorie.

CONSTATATION 2a

Le tableau suivant  donne les révolutions synodiques de Jupiter avec chaque orbite.

planète

Révolution Synodique

planète

Révolution Synodique

Total des valeurs

MERCURE

0,2458322

SATURNE

19,852365

20,098197

VENUS

0,6488362

URANUS

13,808819

14,457656

TERRE

1,0920838

NEPTUNE

12,779496

13,87158

 MARS

2,232522

PLUTON

12,456106

14,688628

CERES

7,514733

ONZE

12,298967

19,813701

TOTAL

11,734007

TOTAL

71,195753

82,92976


On observe ici une symétrie des valeurs :

Mercure + Saturne :   20,098197         Cérès + Orbite onze :  19,813701

Vénus + Uranus :     14,457656         Mars + Pluton :       14,688626

Mercure + Saturne + Vénus + Uranus   =   34,555853

Cérès + Orbite onze + Mars + Pluton   =   34,502327

Ces deux totaux sont égaux (à 0, 16 % près).

Le total de toutes ces révolutions synodiques (82,92976) est égal à 6 fois la valeur centrale (Terre + Neptune) (à 0,36% près).

Ce même total est égal à 7 fois la révolution sidérale de Jupiter (à 0, 10 % près).

En détail, le total des  valeurs des cinq premières planètes (11,734) est pratiquement égal à une fois la révolution sidérale de Jupiter et le total des cinq autres planètes (71,196) à 6 fois cette même révolution sidérale !

CONSTATATION 2b

Etude des courbes de valeurs des révolutions synodiques avec Jupiter (valeurs décrites plus haut) :

On remarque ici une forte similitude de ces deux courbes. Les écarts de valeurs entre chaque orbite respective (orbite onze et Mercure, Pluton et Vénus, etc.) sont pratiquement les mêmes ; plus précisément :

ORBITE ONZE - MERCURE

12,053135

PLUTON - VENUS

11,806462

NEPTUNE - TERRE

11,687438

URANUS - MARS

11,5762297

SATURNE - CERES

12,337632

Moyenne des écarts

11,892193

Les valeurs respectives de ces écarts entre les révolutions synodiques des différentes orbites de notre Système avec Jupiter sont toutes très proches de la valeur de la révolution sidérale de cette dernière. La valeur moyenne de ces écarts est précisément égale à cette révolution sidérale ( à 0,27 % près) !

CONSTATATION 2c

Remarque sur les valeurs des révolutions synodiques de Saturne, deuxième plus grosse planète du Système solaire :

planète

révolution synodique

planète

révolution synodique

MERCURE

0,2428253

URANUS

45,360412

VENUS

0,6283014

NEPTUNE

35,870123

TERRE

1,0351405

PLUTON

33,427724

 MARS

2,0068403

ONZE

32,325002

CERES

5,4512621

 

 

JUPITER

19,852365

 

 

TOTAL

29,216735

TOTAL

146,98326

En rapprochement des dernières observations de la constatation 2a concernant Jupiter, on note ici que le total des valeurs des révolutions synodiques de Saturne avec l’ensemble des autres orbites du Système (176,2) est égal à 6 fois la révolution sidérale de cet astre. En détail, on note en outre que les totaux des valeurs de Mercure à Jupiter puis de Uranus à Onze sont respectivement égaux à 1 et 5 fois cette révolution sidérale.

Saturne, deuxième plus grosse masse planétaire du système, influe donc également fortement sur les caractéristiques des autres orbites (l’orbite 11 incluse). 

CONSTATATION 3a

Dans cette partie d’étude, la valeur de Jupiter est ici reprise deux fois pour les calculs.

Cette étude porte sur les valeurs du rapport demi grand axe / révolution sidérale  des orbites.

 
planète

Demi grand axe
(Terre = 1)

Révolution sidérale
(Terre = 1)

rapport
demi grand axe / R.V.
MERCURE

0,387

0,24084

1,6068759

VENUS

0,723

0,61518

1,1752658

TERRE

1

1

1

MARS

1,523

1,87884

0,8106065

CERES

2,765

4,6

0,601087

JUPITER

5,203

11,85967

0,4387137

SATURNE

9,539

29,45721

0,3238256

URANUS

19,178

84,02026

0,2282545

NEPTUNE

30,000

164,771

0,1820708

PLUTON

39,500

247,68

0,1594799

ORBITE ONZE

47,948

332,034

0,1444069

Etude du groupe tellurique ou système interne :

planète

valeurs des rapports

planète

valeurs des rapports

MERCURE

1,6068759

MARS

0,8106065

VENUS

1,1752658

CERES

0,601087

TERRE

1

JUPITER

0,4387137

TOTAL DES VALEURS

3,7821417

TOTAL DES VALEURS

1,8504072

Etude du groupe jovien ou système externe :

planète

valeurs des rapports

planète

valeurs des rapports

JUPITER

0,4387137

NEPTUNE

0,1820708

SATURNE

0,3238256

PLUTON

0,1594799

URANUS

0,2282545

ORBITE ONZE

0,1444069

TOTAL DES VALEURS

0,9907938

TOTAL DES VALEURS

0,4859576

Dans ces deux tableaux, les rapports du total des trois premières valeurs  sur les trois dernières sont  identiques :

3,7821417 / 1,8504072       = 2,0439
0,9907938 / 0,4859576       = 2,0389

OU :               

3,7821417 / 0,9907938       = 3,8172
1,8504072 / 0,4859576        = 3,8077

CONSTATATION 3b

Etude des valeurs regroupées des deux tableaux précédents :

planètes
valeurs

planètes

valeurs

Mercure + Jupiter

2,0455896

Mars + Neptune

0,9926774

Vénus + Saturne

1,4990914

Cérès + Pluton

0,7605669

Terre + Uranus

1,2282545

Jupiter + Orb.11

0,5831206

planètes
valeurs

planètes

valeurs

Mercure + Mars

2,4174825

Jupiter + Neptune

0,6207846

Vénus + Cérès

1,7763527

Saturne + Pluton

0,4833056

Terre + Jupiter

1,4387137

Uranus + Orb. 11

0,3726614

On constate ici une forte similitude de ces courbes de valeurs. Les valeurs des différentes orbites de notre Système semblent s’harmoniser en phénomènes de résonance et de symétrie. Symétrie axée sur Jupiter (orbite centrale). La constatation prochaine et la prise en compte des coordonnées supposées de l’orbite onze confortent cette théorie.

CONSTATATION 4

Les tableaux ci-dessous donnent les valeurs des rapports :
 
(révolution sidérale / demi grand axe)

+

 (demi grand axe / révolution sidérale)


Exemple pour Vénus : (0,61518 / 0,723) + (0,723 / 0,61518)
 
Groupe tellurique :
 
planète
valeur
planète
valeur
MERCURE
2,2292015
MARS
2,0442507
VENUS
2,0261371
CERES
2,2647398
TERRE
2
JUPITER
2,7181045
TOTAL
6,2553387
TOTAL
7,0270949

Groupe jovien :

planète
valeur
planète
valeur
NEPTUNE
5,6744375
JUPITER
2,7181045
PLUTON
6,4298597
SATURNE
3,4119072
ONZE
7,0692838
URANUS
4,6093297
TOTAL
19,173581
TOTAL
10,739341

Comparaison des rapports :

6,2553387 / 7,0270949 = 0,8901742
19,173581 / 10,739341 = 1,7883591

Le deuxième rapport (total des orbites 9, 10 et 11 sur total des valeurs des orbites 6, 7 et 8) est exactement le double du premier rapport (orbites 1, 2 et 3 sur orbites 4, 5 et 6).

Ou également :

le rapport                7,0270949 / 10,739341 = 0,6543320

est le double

du rapport               6,2553387 / 19,173581 = 0,3262478

Cette observation est à rapprocher des résultats décrits dans la constatation 3a.

CONSTATATION 5

Le tableau suivant présente la courbe harmonique de l’ensemble des valeurs décrites plus haut :

révolution sidérale / demi grand axe
+
demi grand axe / révolution sidérale

Il apparaît clairement sur ce graphique une harmonie des valeurs de l’ensemble des orbites. La suppression d’une seule de ces données détruirait aussitôt cette harmonie. On constate même encore ici un double phénomène de symétrie : symétrie des valeurs des orbites Mercure à Cérès et symétrie des valeurs de Saturne à orbite onze (par rapport à un axe graphique Saturne–orbite 11). Jupiter articulant tout ceci.

CONCLUSIONS

Les diverses constatations présentées dans cette étude sur les orbites planétaires de notre Système solaire permettent de proposer la théorie suivante :

Les orbites planétaires du Système solaire ont des valeurs liées  entre elles d’une façon harmonique. Ces valeurs sont toutes interdépendantes.

Jupiter, la plus massive des planètes, joue un rôle prépondérant de symétrie en séparant notre Système en deux sous-systèmes :

Soleil + groupe tellurique + Jupiter

Soleil + groupe jovien (Jupiter inclus).

Une nouvelle planète à découvrir au-delà de l’orbite de Pluton doit se situer à 7 173 millions de kilomètres du Soleil.   

Il est rappelé ici que l’ensemble de cette étude sur les orbites de notre Système solaire ne s’appuie sur aucune règle ou loi prouvée de la physique. Il s’avère pourtant fort probable que toutes ces constatations accréditent l’idée qu’il pourrait exister une planète située sur une orbite ayant pour coordonnées principales idéales (les valeurs réelles pouvant différer quelque peu) :

Demi grand axe :     7 173 millions de kilomètres
Révolution sidérale :     332 ans

SUPPLEMENTS

INDICES DE RECHERCHE : 

L’orbite de Pluton a une très forte excentricité. Pluton est en résonance avec Neptune ; sa révolution sidérale est en effet égale à 1,5 fois celle de Neptune. L’Orbite onze  est également en résonance avec ces deux planètes. Sa révolution sidérale est de 1,33 fois celle de Pluton et 2 fois celle de Neptune. Pour simplifier, ces trois planètes ont pour révolution sidérale, respectivement : 1, 1,5 et 2 en valeur.

On a constaté que lorsque Neptune dépasse Pluton, cette dernière se trouve à son aphélie. On peut supposer que lorsque Pluton dépasse l’orbite onze, Pluton se trouve à son périhélie.

Ainsi, lorsque Neptune et Pluton sont alignés dans l’ordre Soleil-Neptune-Pluton, l’orbite onze (la planète supposée)  se trouve à + 45° ou – 135° de cet axe.

ORBITE 10 « PLUTON – CHARON » :

L’ensemble de cette étude met en évidence une priorité à la formation d’astres (satellites du Soleil) se situant sur certaines orbites privilégiées. Une même constatation peut s’observer concernant les satellites de Jupiter, Saturne, etc. où plusieurs satellites occupent la même orbite (ou des orbites très proches). L’orbite de Jupiter étant également envahie par de nombreux astéroïdes.

Le couple « Pluton – Charon » semble bien petit en ce qui concerne sa masse pour occuper à lui seul la dixième orbite de notre système. Il se pourrait donc qu’une autre planète (en plus de celle située sur l’orbite onze) partage cette dixième orbite avec Pluton. Deux principaux  indices appuient cette hypothèse :

1)   : les singulières propriétés de cette orbite ( très elliptique et très inclinée) font que ce couple de planètes traverse trois orbites au total (Neptune, orbite onze et celle lui étant jusqu’à présent attribuée).

2)   : l’étrangeté physique de ces deux astres (taille comparable, rotation synchrone et faible masse) laissant plutôt supposer qu’il s’agirait de lunes détachées d’une planète jovienne.

Aux vues de cette hypothèse s’intégrant à la théorie proposée dans cette étude, il s’avère donc possible que deux planètes de type jovien restent à découvrir. Ces deux orbites peuvent également abriter une  double ceinture d’astéroïdes ; quelques petits corps de ce type ayant déjà été localisés non loin de ces deux zones.

ETUDE COMPLEMENTAIRE

Ce complément d’étude n’est qu’une annexe à l’étude principale présentée plus avant. Il aborde en effet un sujet tabou : «  la loi de Titius-Bode ».

Cette relation bien connue, aujourd’hui rejetée par tous parce que ne s’intégrant pas aux sacro-saintes lois de la physique, est pourtant à l’origine de la découverte de la ceinture d’astéroïdes (cinquième orbite de notre Système solaire). Cette règle arithmétique sur la position des orbites planétaires n’a pas vraiment été très étudiée, ou plutôt pas étudiée dans le bon sens. Elle semble en effet n’être valable que pour les orbites de Mercure à Uranus et  se dégénère rapidement  vers l’extrémité du Système.

Cette étude annexe apporte une hypothèse sérieuse d’explication quant à cette dégénérescence dans une approche différente de ce qui a été fait jusqu’à présent.

Jusqu’à maintenant, pour étudier cette règle, on a commis l’erreur d’attribuer pour la Terre une valeur exacte (de 10 unités) et de comparer les valeurs théoriques et réelles des autres orbites. Dans ce cas bien sûr les valeurs de toutes les autres planètes ne sont pas justes ! Dans la première partie de cette étude, ce sont les variations de valeurs d’unité de chaque orbite qui sont examinées.

Les valeurs de l’orbite onze décrites plus avant s’intègrent parfaitement dans cette démarche. De même, les idées avancées concernant  Jupiter (effet de symétrie) se confortent dans la deuxième partie de cette étude annexe.

PARTIE 1

RAPPEL DE LA LOI DE BODE :

D’après cette loi ( qui n’en est pas une mais une simple relation de distance),la première orbite du Système solaire doit se trouver à 4 unités de distance du soleil :

[ (3 X (1(rang de l’orbite) - 1) +4 ]

la deuxième à 7 unités :

[ (3 X (2(rang de l’orbite) - 1) +4 ]

etc.

planète

distance théorique
ou
nombre d’unités

Distance réelle

(Terre = 10 unités)

Ecart

(en %)

MERCURE

4

3,87

- 3,25

VENUS

7

7,23

+ 3,29

TERRE

10

10

0

MARS

16

15,23

- 4,81

CERES

28

27,65

- 1,25

JUPITER

52

52,03

+ 0,06

SATURNE

100

95,39

-4,61

URANUS

196

191,78

-2,15

NEPTUNE

388

300,13

-22,65

PLUTON

772

394,38

-48,91

Etudiée de cette manière, cette règle donne des valeurs relativement proches des valeurs réelles jusqu’à Uranus. Jusqu’à présent les décalages ont été étudiés comme dans le tableau ci-dessus c’est-à-dire en attribuant pour La Terre une valeur exacte  de 10 unités. Dans ce cas, évidemment, toutes les autres valeurs sont fausses.

Ce qu’il faut étudier c’est, pour chaque orbite, les variations de la valeur d’une unité.   

VARIATIONS DE VALEUR :

planète
demi grand axe
nombre d’unités
Valeur d’une unité
MERCURE
57,91
4
14,478
VENUS
108,21
7
15,459
TERRE
149,60
10
14,960
MARS
227,90
16
14,244
CERES
413,64
28
14,770
JUPITER
778,34
52
14,968
SATURNE
1427,00
100
14,270
URANUS
2869,00
196
14,638
NEPTUNE
4488,00
388
11,567
PLUTON
5910,00
772
7,655
ORBITE ONZE
7173,32
1540
4,658

De Mercure à Uranus les valeurs de ces unités de base diffèrent très peu : de 14,244 pour Mars à 15,459 pour Vénus. Puis on constate un tassement très net pour les orbites suivantes. On remarque également un rapprochement de ces valeurs en trois groupes :

Terre et Jupiter     =    14,960 et 14,968

Mars et Saturne    =    14,244 et 14,270

Cérès et Uranus    =    14,770 et 14,638

Ces associations sont régulières toutes les trois planètes de La Terre à Uranus. Mercure et Vénus ne semblent pas être liées à ces groupements ; on peut noter néanmoins que la moyenne de leurs valeurs est de 14,968, soit identique au premier groupe.

Neptune pourrait donc être lié au premier groupe (3ème orbite après Jupiter), Pluton au deuxième et orbite onze au troisième. Dans ce cas, l’écart entre la valeur de leur unité de base respective et la valeur moyenne de leur groupe croît régulièrement.
 

valeur moyenne de l’unité de base de chaque groupe

valeur de l’unité de base des trois dernières orbites

écart par rapport au groupe

Terre/Jupiter

14,964

Neptune

11,567

3,397

Mars/Saturne

14,257

Pluton

7,655

6,602

Cérès/Uranus

14,704

Orbite onze

4,658

10,046

Dans cette première partie d’étude annexe, il apparaît donc que :

-         les orbites planétaires s’inscrivent bien dans le cadre de la loi de Bode de Vénus à Uranus ;

-         de légères variations de l’unité de base attribuée à chaque orbite font découvrir trois groupements cycliques ;                

-         un tassement régulier des orbites situées au-delà d’Uranus et incluant l’orbite onze est mis en évidence.

Ce tassement  des dernières orbites pourrait s’expliquer par le fait que le nombre des  orbites planétaires n’est pas infini mais bien sûr limité. Ce tassement verrouille en quelque sorte notre Système solaire. L’extrapolation de position pour une douzième  orbite (à 3076 unités de 1,59 millions de kilomètres) donne comme valeur 4 893 millions de kilomètres de demi grand axe. Il n’y a sûrement aucun astre à cet endroit (position proche de Neptune) mais ce verrouillage final pourrait, en partie, expliquer la très forte excentricité de l’orbite 10 (Pluton – Charon).

PARTIE 2

Dans cette deuxième partie d’étude, le fait d’attribuer la valeur 1 (révolution sidérale) à l’orbite terrestre n’a pas d’influence spéciale, les rapports (relatifs de chaque orbite) seraient les mêmes pour toute autre planète servant de référence.

Le tableau suivant donne les valeurs des rapports :

demi grand axe théorique / révolution sidérale réelle

planète

 loi de Bode

(demi grand axe) 

(Terre = 10)

Révolution sidérale

(Terre = 1)

Rapport :

Demi grand axe (Bode) / R.V.

MERCURE

4

0,24084

16,60853679

VENUS

7

0,61518

11,37878345

TERRE

10

1

10

MARS

16

1,87884

8,515892785

CERES

28

4,6

6,086956522

JUPITER

52

11,85967

4,384607666

SATURNE

100

29,45721

3,394754629

URANUS

196

84,02026

2,332770691

NEPTUNE

388

164,771

2,3547833

PLUTON

772

247,68

3,116925

ORBITE ONZE

1540

332,034

4,638079233

Etude des rapports regroupés en 2 fois trois orbites de Mercure à Jupiter puis de Jupiter à orbite onze :

planète

Valeur des rapport

planète

Valeur des rapport

MERCURE

16,60853679

MARS

8,515892785

VENUS

11,37878345

CERES

6,086956522

TERRE

10

JUPITER

4,384607666

TOTAL DES VALEURS

37,98732

TOTAL DES VALEURS

18,987457

On constate ici que les trois premières valeurs sont environ égales respectivement au double des trois suivantes. Le total de ces trois premières valeurs est en fait exactement le double du total des trois suivantes :

 37,98732 /18,987457 = 2,0006534

Ce résultat ne peut être imputé au hasard. Les prochains calculs étant tout aussi surprenants.

planète

Valeur des rapport

planète

Valeur des rapport

JUPITER

4,384607666

NEPTUNE

2,3547833

SATURNE

3,394754629

PLUTON

3,116925

URANUS

2,332770691

ORBITE ONZE

4,638079233

TOTAL DES VALEURS

10,112133

TOTAL DES VALEURS

10,109787

Le rapport du total des trois premières valeurs sur les trois dernières est exactement égal à 1 :

10,112133/10,105829 = 1,000232

Si la relation de Titius-Bode n’est que le fruit du hasard, alors cela fait vraiment beaucoup de hasard !

ETUDE GRAPHIQUE :

En divisant par 2 les 3 premières valeurs (Mercure - Vénus – Terre) on obtient les valeurs suivantes :

planète

Moitié de valeur

des rapports

planète

Valeur

des rapports

MERCURE

8,304268394

MARS

8,515892785

VENUS

5,689391723

CERES

6,086956522

TERRE

5

JUPITER

4,384607666

TOTAL DES VALEURS

18,993660

TOTAL DES VALEURS

18,987457

Symétriquement, il apparaît dans ce graphique que Mercure à une valeur proche de celle de Mars ; les couples Vénus–Cérès et Terre-Jupiter présentent la même caractéristique. On retrouve le même type de symétrie pour la courbe des valeurs des orbites de Jupiter à orbite onze.

On remarque une forte similitude entre ces deux courbes et pour chacune d’elle une forte symétrie. Cette symétrie est totale si l’on additionne les valeurs trois par trois (comme présenté dans les tableaux ci-dessus).

En fait, il semblerait que les données de chaque orbite se complètent les unes avec les autres pour arriver à des valeurs symétriquement égales.

Ces constatations impliquant la relation de Titius-Bode confortent donc les idées développées dans l’étude principale :

harmonie des valeurs de l’ensemble des orbites du Système solaire,
effet de symétrie de ces valeurs axé sur l’orbite de Jupiter,
mise en évidence d’une onzième orbite possible pour une nouvelle planète encore à découvrir au-delà de Pluton.

ORBITE 11 Jean-Yves BOULAY  jean-yves.boulay@wanodoo.fr