OBSERVATOIRE
avec un abri de jardin en tôle
ARROW SHEDS AR 1012, MD 1012, VD 1012, VM 1012 et VR 1012
Et tout autres modèles en modifiant la longueur du support, des leviers et des ressorts.

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ATTENTION ! Avant de commencer, je décline toute responsabilité concernant la construction d'un tel équipement et de l'usage qui pourrait en être fait par toute personne physique et morale. Chacun mènera sa fabrication à sa manière et s'engagera de ce fait dans la responsabilité de sa construction et de son usage.

Il faut savoir, le vent ne doit pas et ne peut pas être sous estimé, il peut avoir une puissance redoutable et adieu l'observatoire et pire encore. L'ouverture d'un tel observatoire ne peut se faire que par temps calme ou peu agité. Il est exclu de penser, ne serait-ce qu'une seconde, observer par temps venteux. N'hésitez pas à utiliser un anémomètre et fixez vous une limite (faible) au dessus de laquelle il faut renoncer à l'observation. Dans le cas où le vent se mettrait à monter lors d'une observation, ne vous posez pas de questions, fermez l'observatoire au plus vite, il en va de votre sécurité, de celle des personnes à proximité et bien entendu de la survie de votre observatoire et des nombreuses heures passées à le construire. Je pense avoir suffisamment insisté sur ce point. Pour terminer, n'oubliez jamais que vous êtes civilement responsable de vos actes et le fait de ne pas prendre les précautions d'usage, vous désigne obligatoirement comme tel.

L'observation en astronomie demande le déploiement du matériel, la mise en station, la préparation du matériel avec les branchements des divers cordons électriques ou informatiques, etc... Bref ! un temps non négligeable qui rebute parfois le plus passionné d'entre nous et nous fait rebrousser chemin pour peu que le temps est un peu trop froid. J'ai donc décidé de construire mon observatoire...

Les critères retenus étaient : Le coût, la surface, la facilité de montage, une manipulation aisée et surtout une mise en œuvre rapide.

Le prix d'une coupole étant prohibitif et sa construction pas très facile, je décidais d'utiliser un abri de jardin dont le toit serait ouvert par basculement. Je n'avais pas la possibilité de faire un toit glissant car j'ai en projet la construction d'un garage atelier à l'arrière de celui-ci et l'avant ne convenait pas. J'aurais préféré un abri en bois pour la beauté du site et pour son impression de chaleur, mais je me suis très vite rabattu sur un modèle en tôle disponible uniquement chez CASTORAMA ( à première vue et sans publicité de ma part). En effet, le modèle en bois présentait un inconvénient de taille, le poids des panneaux de toit qui avoisinait les 80 Kg d'où la difficulté de manipulation d'un toit basculant. Le modèle retenu est le type GD 1012, d'origine américaine de marque ARROW et ses dimensions 3,6m X 3,10m . Il présente l'avantage d'un montage facile (façon LEGO) en une journée. Il suffit de suivre les instructions à la lettre. De plus, je possédais déjà un abri de cette marque et même modèle un peu moins haut mais peu importe. Avec du recul, j'avais la possibilité de faire glisser le toit en latéral, mais je n'y ai pas pensé à l'époque, donc pas de regrets. Je mets en garde les amateurs intéressés par ce projet, car le coût de réalisation des ressorts n'est pas négligeable.

Il faut prendre le temps pour réfléchir à son implantation pour ne pas avoir à le regretter ensuite. Étant en milieu urbain et cerné de lampadaires à l'Ouest et au Nord , il me fallait choisir un endroit pas trop dommageable et permettant un accès à l'horizon Est-Nord-Est jusque Sud Sud Ouest.


Le site (vue sur l'Est) sur lequel l'Observatoire sera implanté.

ATTENTION ! Ne pas confondre... L'abri de jardin visible sur la photo ci-dessus n'est pas l'observatoire. Il est monté depuis plus de 15 ans maintenant et demande un simple coup de peinture. Preuve de longévité, pour ceux qui ne seraient pas convaincus.

Maintenant voyons en images, les principales étapes de construction de l'Observatoire...

Les travaux à peine commencés, déjà le gardien des lieux a posé sa première pierre à l'édifice, en l'occurrence, son hérisson. Mais c'est pour jouer bien évidemment... 

 

Un des deux trous visibles sur la photo précédente qui recevront chacun un poteau en acier galvanisé de 125mm de diamètre. L'un recevra ma planchette équatoriale pour la prise de photo argentique et l'autre ma monture EQ5 et j'espère un jour une EQ6 ou mieux encore... On peut rêver, c'est pas interdit. 
On aperçoit, au premier plan, le support du plancher et à l'arrière des feuilles de plastique assemblées pour isoler le bâtiment du sol.
J'ai utilisé des chevrons de 60 X 85 pour délimiter le pourtour de la zone du chantier et surélever l'abri. On aperçoit sur cette photo les chevrons, le cadre en béton armé et le sol damé et roulé au gravier.  
Vue arrière. Le plastique est posé sur le sol suivi d'une feuille d'isolant en tissu polymère. Ensuite le support de plancher est assemblé et vissé dans le béton avec des chevilles. Des plaques de polystyrène sont découpées et posées dans les alvéoles puis le plancher est découpé suivant les spécifications du constructeur. Il faut penser à faire les découpes de passage des poteaux le plus justement possible ( Pour ma part, le diamètre des poteaux + 2 centimètres). On pourra si l'on est fignoleur combler ce jour avec de la mousse caoutchoutée (joint de portière de voiture).   Vue avant, les quatre murs, le plancher sont montés. A l'aide d'une perceuse visseuse dévisseuse, il est facile d'assembler cet ensemble métallique. La rigidité de la construction est remarquable. J'ai également prévu de doubler les parois avec du polystyrène et du contreplaqué. Cela se fera au printemps prochain dès que le temps le permettra. Mais avant, il faut bien réfléchir à l'agencement définitif, et au passage des câbles électriques permettant d'alimenter, le télescope, l'éclairage, l'ordinateur et tout ce qui peut être nécessaire pour passer les soirées.  
Vue par le Sud. L'abri de jardin est assemblé. Le toit a été monté pour protéger le plancher des intempéries. Il devra être démonté pour être modifié pour l'ouverture rapide. Il n'y a pas de doute le gardien des lieux est parfaitement identifié. Il a apparemment pris possession du futur observatoire.


En haut : La fixation d'origine.
En bas, la modification : Le toit n'est pas fixé sur les côtés, les poutres au centre
de chaque panneau sont montées à plat et la faitière est fixée sur un seul versant. 

Le toit sera modifié pour obtenir 2 panneaux rigides qui permettront une ouverture rapide sur le ciel. Dans la partie supérieure du schéma qui précède, nous voyons le montage préconisé par le constructeur de l'abri, les poutres en U sont montées sur le champ. Au dessous, la modification que je vous propose de réaliser pour transformer cet abri en observatoire. En premier lieu, les poutres en milieu de panneau seront tournées de 90°. Pour cela, il sera nécessaire de percer la série de trous de fixation du toit sur le grand côté des poutres en s'aidant d'une autre pour le contre-perçage. Des mini poutres transversales viendront solidifier l'ensemble et permettront la manœuvre des panneaux sur des roulettes (si nécessaire). La fixation sera différente et bien évidemment, il est prévu une solution rapide mais efficace de blocage/déblocage du toit sur l'abri (fermetures à levier par exemple). ATTENTION ! le vent est un ennemi redoutable et il faudra faire preuve de vigilance dans la solution retenue, la méthode et surtout la mise en place des fermetures. Une seule fermeture oubliée et c'est le désastre...

Ci-dessous, je vous montre le mécanisme de basculement du toit permettant de manœuvrer les panneaux sans difficulté. 


Le mécanisme de basculement du toit

Vous remarquez sur la photo la présence de lattes en bois qui servent à rigidifier les panneaux pour une manipulation plus aisée. Malgré le poids ajouté par le bois, les ressorts de compensation permettent de manœuvrer sans difficulté les panneaux. Je vous invite à lire le projet complet avant de vous lancer dans la fabrication de cet observatoire.

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